Les résultats complets de cette enquête seront à retrouver à la fin de mon livre sur la dermatillomanie qui sortira jeudi 3 juin 2021 (RDV sur www.peaussible.fr). Mais voici ce qui ressort, à date, de mon questionnaire (avec 2038 répondants) :
La dermatillomanie peut prendre de nombreuses formes selon les personnes atteintes :
– des zones touchées différentes
– un âge de début variable (enfant, ado, adulte)
– une gravité plus ou moins intense
– des grattages à l’aveugle ou devant un miroir
– des triturages le jour ou la nuit de façon inconsciente
– des annulations de sortie ou non
– du maquillage ou non
Mais finalement quelle que soit la forme que le trouble prend, la souffrance ressentie est la même, ainsi que les mécanismes à l’oeuvre à l’intérieur de nous.
Ce trouble sert à absorber un trop-plein émotionnel, des angoisses que nous n’arrivons pas à gérer autrement, des émotions enfouies, un hyperperfectionnisme.
La dermatillomanie est un refuge.
Elle n’est pas le problème en soi mais le symptôme que quelque chose ne va pas.
Tu n’es pas seul(e) !
Et toi, quelle zone attaques-tu ?
Moi ça n’a toujours été que le visage (c’est d’ailleurs la zone que le plus de personnes touchent). Mais beaucoup d’entres vous attaquent plusieurs zones !
Bon week-end à tous et rappelez-vous : vous êtes uniques et sublimes ❤️